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ÉDITORIAL
Cette 27e édition de la Fête de la science confirme l’intérêt suscité par la culture scientifique dans toute sa variété, de l’animation ludique pour les tout petits aux débats de société soulevés par de grandes questions (origine de la vie et de l’humanité, changement climatique, biodiversité, technologies, humanités numériques). Cet intérêt n’est pas un phénomène strictement urbain : plus de 430 manifestations dans près de 80 communes ! Aucun territoire n’est oublié, quelle que soit sa taille. Précisons que cette mobilisation émane des acteurs de terrain. Belle continuité du lien qui s’est construit au fil des années, avec toujours la qualité pour exigence.
Le rapport AcclimaTerra, dirigé par Hervé Le Treut, confirme ce que nous savions. Reste à passer de l’énonciation à l’action. Sur le terrain, évidemment. Dans ce processus, personne ne doit être oublié, ce que rappelle Agnès Michelot dans le dossier de cette édition. Dans ce domaine, on pourrait s’inspirer de la réussite de la Fête de la science.
À l’évidence, il manque une charnière entre les expériences de terrain et la conduite d’un projet collectif dont nous avons besoin. Voici donc venu le temps des habitants. Nous habitons la même Terre, comme le disait Paul Virilio, auquel nous rendons hommage. Sa prémontion devient réalité mais « dans l’espérance écologique que cette “planète bleue” ne sombre pas demain dans la folie contre-nature, la tyrannie des excès, non seulement des plus forts, mais surtout des plus rapides prédateurs du futur ».
Didier Moreau
En couverture : Thierry Fontaine, L’île sauvée, 2001.
Cette 27e édition de la Fête de la science confirme l’intérêt suscité par la culture scientifique dans toute sa variété, de l’animation ludique pour les tout petits aux débats de société soulevés par de grandes questions (origine de la vie et de l’humanité, changement climatique, biodiversité, technologies, humanités numériques). Cet intérêt n’est pas un phénomène strictement urbain : plus de 430 manifestations dans près de 80 communes ! Aucun territoire n’est oublié, quelle que soit sa taille. Précisons que cette mobilisation émane des acteurs de terrain. Belle continuité du lien qui s’est construit au fil des années, avec toujours la qualité pour exigence.
Le rapport AcclimaTerra, dirigé par Hervé Le Treut, confirme ce que nous savions. Reste à passer de l’énonciation à l’action. Sur le terrain, évidemment. Dans ce processus, personne ne doit être oublié, ce que rappelle Agnès Michelot dans le dossier de cette édition. Dans ce domaine, on pourrait s’inspirer de la réussite de la Fête de la science.
À l’évidence, il manque une charnière entre les expériences de terrain et la conduite d’un projet collectif dont nous avons besoin. Voici donc venu le temps des habitants. Nous habitons la même Terre, comme le disait Paul Virilio, auquel nous rendons hommage. Sa prémontion devient réalité mais « dans l’espérance écologique que cette “planète bleue” ne sombre pas demain dans la folie contre-nature, la tyrannie des excès, non seulement des plus forts, mais surtout des plus rapides prédateurs du futur ».
Didier Moreau
En couverture : Thierry Fontaine, L’île sauvée, 2001.